Vous avez 15 minutes pour vous installer dans le train, pas une de plus !

undefined 19 septembre 2024 undefined 13h00

Lucie Guerra

On se doute qu’à la lecture d’un tel titre, vous avez été particulièrement intrigué·e, notamment si vous voyagez régulièrement sur les chemins de fer aux quatre coins de l’Hexagone. Pourtant, c’est bien vrai : la SNCF impose aux voyageur·ses un délai d’un quart d’heure maximum pour s’installer à leur place dans le train. Relayée par Que Choisir, cette mesure a été notée dans les conditions générales de ventes de SNCF Voyageurs et précise que « la non-revendication d’une place réservée, dans les 15 minutes suivant le départ du train de la gare indiquée sur le titre de transport, pourra entraîner la perte de la réservation de la place réservée, et, plus généralement, de toute place assise ».


Une mesure qui n'est pas si nouvelle

Cette mesure s’applique aux TGV et aux Intercités. Si elle peut surprendre, elle ne serait cependant pas nouvelle : « Il n’y a aucune nouveauté. La pratique est la même depuis toujours et ne change pas : les chefs de bord ont l’habitude de replacer des voyageurs sans place assise sur une place qui ne serait pas occupée après le départ  du train pour permettre aux voyageurs de voyager dans les meilleures conditions », précise la compagnie ferroviaire au Figaro. Sur son compte X, le directeur de TGV-Intercités Alain Krakovitch précise que cette mesure est « une directive européenne, pas SNCF donc, qui existe chez tous les transporteurs ». Elle permettrait notamment de proposer à une personne sans siège, « un siège réservé par une personne qui en fait n'a pas pris le train », ajoute-t-il. 


Plusieurs nouvelles règles instaurées par la SNCF 

En cette rentrée 2024, la SNCF fait largement parler d’elle. Depuis le 15 septembre, une nouvelle réglementation relative aux bagages a été mise en place. Chaque voyageur·se aura désormais droit à trois bagages maximum, dont deux qui pourront être des valises cabine et un qui sera un bagage à main. En cas de non respect de ces règles, des amendes peuvent être appliquées. Autre nouveauté à prévoir : à partir du 1er janvier 2025, les chèques-vacances qui peuvent être utilisés pour payer une partie ou la totalité des billets de train ne seront plus acceptés en version papier, mais uniquement en version dématérialisée. En moyenne, ces chèques sont utilisés par 5 millions de personnes, comme le révèle L’Union