plongeur-marin-explorateur-barrie-re-de-corail-rec

La découverte de cette immense créature marine redonne de l’espoir pour la planète

undefined undefined 24 novembre 2024 undefined 17h00

Clémence Varène

34 mètres de large sur 32 de long. C’est la taille du corail géant découvert ce jeudi 14 novembre dans les eaux du Pacifique, plus précisément près des Îles Salomon. Un trésor de biodiversité, 3 fois plus grand que l’ancien récif détenteur du record, situé dans les eaux des Samoa américaines. Une découverte complètement inattendue, qui fascine, et surtout qui fait chaud au cœur.


De la vie, comme s’il en pleuvait

C’est une équipe de National Geographic, en exploration dans une zone connue sous le nom des « Three Sisters », dans le sud-est des îles Salomon, qui a fait cette découverte exceptionnelle. Et ce fut une surprise de taille, selon l’écologiste marin Enric Sala : « Alors que nous pensions qu’il n’y avait plus rien à découvrir sur la planète Terre, nous avons trouvé un corail massif composé de près d’un milliard de petits polypes, débordant de vie et de couleurs ».

Selon les experts, l’organisme automne se développerait tout seul comme un grand depuis plus de 300 ans, ce qui lui permet d’avoir atteint cette taille spectaculaire de plus de 30 mètres sur 30. Une masse immense, plus grande qu’une baleine bleue (actuellement le plus grand mammifère sur terre), qui lui permettrait, selon les premières spéculations, d’être visible depuis l’espace !


Une lueur d’espoir

Au-delà de l’aspect esthétique et fascinant de cette oasis de corail, la découverte de cet organisme est une excellente nouvelle pour la planète. Alors que cette dernière s’apprête à dépasser la 7e de ses 9 alertes planétaires, l’acidification des océans, qu’une telle barrière ait pu se développer alors que tant d’autres périssent à côté — comme la Grande barrière australienne — est une nouvelle absolument réjouissante.

Un réseau complexe, qui se distingue d’un corail classique, souvent constitué de plusieurs colonies indépendantes, qui montre que les espèces vivantes peuvent encore se développer et s’adapter au réchauffement des océans. Une découverte inattendue, et assez incroyable qui montre que la planète a encore beaucoup à nous offrir, et qu’il est grand temps de lui rendre un peu