L’ex ministre de l’Ecologie, Barbara Pompili avait pris cette décision pour tenter de pallier aux émissions de CO2. D'après un calcul effectué par l'association écologiste Negawatt, une terrasse de 75 m2 équipée de cinq braseros au gaz émet autant de CO2 à l'échelle d'un hiver qu'une voiture neuve qui roulerait 120000 km ! Il s'agissait donc de l'une des préconisations des 150 Français réunis au sein de la Convention citoyenne pour réduire les émissions de gaz en France.
Les restaurateurs inquiets
La mesure avait été déjà repoussée pour laisser la possibilité aux restaurateurs de retrouver une situation stable économiquement, mais l'heure a maintenant sonné. Le Parisien parle de " la fin d'un art de vivre",le directeur du restaurant Relais Odéon leur a déclaré " Là il fait 18 degrés dehors et un chauffage sur deux est allumé pour qu'il soit agréable de prendre un verre ". La situation s'annonce compliquée car leur chiffres d'affaires risquent de baisser car peu de gens ont envie de braver le froid et le vent parisien pour boire un café. Le président de l'UMIH ( Union des métiers et des industries de l'hôtellerie ) David Zenouda veut proposer des alternatives au gouvernement « On pourrait par exemple réfléchir à un système de catégories graduées, comme pour les voitures. On demande aussi le temps de s’adapter. » La meilleure chose à faire pour l'instant : chacun peut soutenir au maximum ses restaurateurs préférés en se rendant un peu plus souvent au restaurants ou dans les bars, afin de pallier à la baisse de fréquentation !