Le Bonbon

JO 2024 : les invendus alimentaires donnés à des assos pour lutter contre le gaspillage

L’organisation des JO 2024 a signé ce mercredi 24 avril un accord avec 3 associations alimentaires, afin de s’engager à redistribuer toutes les denrées alimentaires invendues sur les sites de compétitions et les différents villages pendant toute la durée de l’événement. Une excellente nouvelle, qui permettra de lutter un peu mieux contre le gaspillage alimentaire.

Enfin une bonne nouvelle concernant les JO. À moins de 100 jours de la cérémonie d’ouverture, le comité olympique vient de s’engager auprès de la Fédération française des banques alimentaires, du Chaînon manquant et des Restos du Cœur, afin de limiter les pertes de nourriture, et d’aider les personnes dans le besoin.


Aux grands maux, les grands remèdes

C’était l’un des gros enjeux de cette compétition internationale. Servir près de 13 000 repas par jour, et proposer des collations sur les lieux d’épreuve, en limitant au maximum le gaspillage et la perte de denrées alimentaires. Et il semblerait qu’une solution idéale ait été trouvée, puisque le comité des JOP a signé dans la matinée une convention allant dans ce sens.

Une décision qui s’inscrit dans le cadre de la valorisation des ressources encore consommables, et qui pourra être mise en place grâce à un plan de collecte bien spécifique. Pour l’instant, les détails exacts de ce projet n’ont pas encore été dévoilés, mais un résumé bien précis devrait être rendu public dans les prochains jours, après avoir été révélés ce mercredi 24 avril lors d’une conférence de presse, où se trouvait Tony Estanguet (directeur de Paris 2024), ainsi que des représentants de chacune des trois associations.


Une démarche éthique

Ce nouveau projet s'inscrit dans la continuité d’une véritable volonté écoresponsable de la part de l’organisation. En effet, cette dernière s’est engagée à réduire les emballages plastiques sur tous les plats et snacks distribués. Dans la même lignée, ces derniers seront majoritairement végétariens, réalisés avec des produits locaux et de saison, en circuit court.

80% des aliments utilisés proviendront d’un rayon de moins de 250 km autour du lieu d’épreuve où ils devront être transformés, vendus et consommés. Et l’empreinte carbone sera considérablement réduite par rapport aux derniers JO de Londres, puisque 2 fois plus de végétaux seront présents dans les assiettes. Ça donnerait presque hâte d’y être !