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Jay-Z et P. Diddy accusés d’avoir violé une adolescente de 13 ans

undefined undefined 10 décembre 2024 undefined 10h30

undefined undefined 10 décembre 2024 undefined 11h49

Clémence Varène

C’est un nouveau rebondissement dans la sombre affaire P. Diddy. Alors que plusieurs grands noms de l’industrie musicale américaine sont mis en cause, comme Kanye West, Ashton Kutcher ou encore les princes Harry et William photographiés à de nombreuses reprises aux soirées du rappeur, c’est cette fois-ci le rappeur et producteur Jay-Z qui se retrouve sous les feux des projecteurs. Suite à une plainte déposée le 8 décembre, il est accusé d’avoir violé en 2000 une mineure de 13 ans à l’époque des faits.


Des dizaines de personnes incriminées

Selon la plainte, les faits se seraient déroulés en 2000, à l’occasion d’une fête donnée à la suite des MTV Video Music Awards. Au cours de la soirée, les deux hommes, Sean "Diddy" Combs, et Jay-Z – de son vrai nom Shawn Carter –, auraient agressé et violé la jeune femme, devant au moins une autre personnalité, devenue témoin inactif de la scène. « Une autre célébrité est restée là à regarder Combs et Carter agresser la personne mineure à tour de rôle. De nombreuses autres personnes étaient présentes à la soirée, mais n’ont rien fait pour arrêter l’agression », peut-on ainsi lire.

Ce n’est pas la première fois depuis le début de cette affaire que le nom de Jay-Z, mais aussi celui de sa femme Beyoncé, est cité. Une enquête devrait être approfondie dans les prochains mois, pour porter les deux hommes devant un tribunal. Cette plainte s’ajoute à la longue, très longue liste d’accusations dirigées contre P. Diddy, déjà détenu à l’heure actuelle pour trafic sexuel et extorsions. En parallèle, il est également poursuivi au civil pour des violences et agressions sexuelles.


Des faits niés par Jay-Z

Suite aux accusations sorties hier, le rappeur s’est empressé de publier un communiqué dans lequel il nie les faits, parlant de tentative de chantage et de demande de mise en demeure de la part de l’avocat en charge de cette affaire, Tony Buzbee. Dans cette même lettre ouverte, il appelle cependant à ce que l’enquête soit menée sérieusement, pour le bien-être des victimes, se dédouanant de toute responsabilité. Il reproche d'ailleurs à l’avocat de ne pas faire les choses comme il faut (légère ironie ici), en déposant une plainte au tribunal civil et non au pénal.

​​« Ces allégations sont tellement odieuses que je vous implore de déposer une plainte au pénal, et non au civil ! Quiconque commet un tel crime à l’encontre d’un mineur devrait être enfermé, n’êtes-vous pas d’accord ? Ces victimes présumées mériteraient une véritable justice si c’était le cas », peut-on lire dans son courrier. On trouve quand même que c’est une drôle de manière de se dédouaner, et on espère que tous les coupables seront sanctionnés comme il se doit.