Festival Photo MAP Toulouse : la programmation de 2017

undefined 4 mai 2017 undefined 00h00

Mathilde Mateos

Le Festival de photos MAP Toulouse revient pour sa 9e édition avec pour thème « Histoires de Familles ». Témoignages poignants et questionnement sur notre société sont au programme : chacun de nous peut s’identifier devant certains portraits exposés. Ca s’annonce beau et fort, une chose est sûre, cette nouvelle saison va vous chambouler les Bonbons !

« Donner des questions, pas de réponses »

Dénicheur de jeunes talents et lieu d’exposition d’artistes renommés, le Festival photo MAP Toulouse est devenu un rendez-vous incontournable de la photographie. Des thèmes qui touchent, qui rassemblent le public, font de ce festival de photographie un énorme succès. C’est pourquoi les « Histoires de Familles » sont à l’affiche pour cette nouvelle édition de 1 au 30 juin 2017. Les grands noms de la photographie contemporaine et auteurs français se retrouvent ainsi dans différents lieux riches d’histoires à Toulouse pour vous exposer leur travail. Traditionnelles, émouvantes ou drôles, parfois cachées ou abandonnées, quelles qu’elles soient, ces histoires demeurent universelles selon Pierre Garigues, directeur du festival MAP. Une chose est sûre, cette programmation questionne et vous renvoie peut-être à vos propres histoires... D'ailleurs les 18 expositions sont en accès gratuit ! 

Jon Lowenstein
© Jon Lowenstein


© Manon Weiser

5 lieux d'exposition

Musée Paul Dupuy

Huit invités MAP et trois lauréats des bourses exposeront leur travail dans ce musée. Des brunchs dominicaux sont également organisés, art et bacon, tous ce qu’on aime !

  • Yan Morvan, « Blousons Noirs ». L’artiste livre en image le quotidien de ces bikers parisiens, symboles précurseurs de la perte de repères de la jeunesse des banlieues françaises durant les années 70.
  • Julien Magre, « Je n’ai plus peur du noir ». Retrouvez un témoignage fort d’un père photographiant sa fille atteinte d’une leucémie et la vie après sa disparition.
  • Sylvie Meunier, « Petit repas en famille ». L’artiste se sert des photos de familles inconnues pour raconter des histoires grâce à différents assemblages dans lesquels se retrouve une certaine émotion.
  • Axel Morin, « Once upon a time in America ». Le photographe à travers une street photographie fait un portrait des « oubliés » dans un décor urbain délabré des Etats-Unis.
  • Manon Weiser, « Sabotage familial ». L’artiste questionne la mémoire oubliée à travers 100 collages d’images trouvées sur lesquelles elle laisse exprimer sa colère du moment, en brodant ironiquement ses sujets.
  • Théo Gosselin et Maud Chalard, « Théo et Maud, à nu ». Le couple partage leur intimité et périples amoureux quand soif de voyage et ode à la liberté se rencontrent.
  • Musée Nicephore-Niepce, « Histoire de l’album de famille ». Le musée détient l’une des collections photographiques les plus originales d’Europe : 400 albums personnels témoignant des situations cocasses ou intimes d’une famille.
  • Michael Zermatt, « La Roseraie ». L’auteur plonge dans un dancing toulousain photographiant des couples qui dansent.

Musée Georges Labit

Situé au pied du Canal du Midi, ce petit bijou architectural met en avant le travail des photographes des Agences NOOR et Myop, deux collectifs regroupant le talent incontestable de photographes reconnus.

  • Jean Larive (agence Myope), « Birds at my front door ». Le photographe retrace à travers les portraits des migrants de Calais, la vitalité et l’inventivité que possède ces jungles.
  • Oan Kim (agence Myop), « Love after life ». Retrouvez ici une méditation sur l’amour, l’oubli et le questionnement sur l’idée des ruines numériques.
  • Julien Febrel (agence Myop), « Karabagh ». Le photographe revient sur le témoignage d’un homme qui aimait sa terre, le Haut-Karabagh, seule trace avant sa mort.
  • Collective By Myop, « Paillettes ». L’ensemble des photographes de l’agence te présentent une expo inédite en parallèle de la sortie du livre de Robert Lafon. On n'en sait pas plus pour le moment… Surprise !
  • Stanley Greene (agence noir), « The Western Front ». L’artiste nous plonge dans l’univers du mouvement punk de San Francisco des années 70/80, jeunesse anarchique, réunissant toute forme de langages.
  • Pep Bonet (agence NOOR), « HellBanger ». Exposition qui va à l’encontre des stéréotypes sur l’Afrique, grâce au témoignage de la communauté des HelBangers, terre du Motswana fan de heavy metal !
  • Jon Lowenstein (agence NOOR), « South Slide ». Portrait du quartier de Chicago démontrant la lutte de la communauté afro-américaine, qui se bat pour maintenir un semblant d’ordre tandis tandis que ces lieux s’écroulent tous nos yeux.
  • Agence NOOR. Chacun des 13 photographes sélectionnent 2 images représentatives de l’engagement de chacun pour l’agence afin de nous partager leur ressentit.

Quai de la Daurade

le site de photographie Wipplay.com a répondu présent à l’appel du festival et propose une exposition inédite de photographies d’amateurs à découvrir sans plus attendre sur le long des berges de la Garonne !

  • Wipplay, « Famille Vintage ». Ce collectif de photographes et des corps du métier réunissent des séquences de familles des années 60/70 afin de nous partager ces souvenirs vintages.

Galerie M

Située dans le cœur du quartier artistique de la Ville Rose, la Galerie M présente une sélection d’œuvres de l’Invité MAP Axel Morin.

  • Axel Morin, « Once upon a time in America ». Le photographe à travers du street photographie fait un portrait des « oubliés » dans un décor urbain délabré des Etats-Unis.

Les Olivétains à Saint-Bertrant de Comminges 

Au cœur du centre culturel et touristique Les Olivétains, les deux salles d’exposition « la Chapelle » et « la Fosse aux Ours » accueillent deux expositions fortes en émotions : deux expos racontent l’immigration de l’intérieur par Olivier Jobard.

  • « Tu seras Suédoise ». L’artiste témoigne l’histoire d’une famille syrienne immigrant à travers 10 pays, 10 frontières /
  • « Kotchok ». Ici, il retrace le périple du quotidien de deux cousins talibans repentis, suivit durant 12000km, c’est à dire 6 mois. 


© Jean Larive

Futurs photographes, deux possibilités de se faire entendre

Du 1er au 30 juin 2017 le MAP Festival tend ainsi à réaffirmer son état d’esprit : être le point de rencontre entre de jeunes talents et de grands noms de la photographie. Futurs photographes, il est temp de sortir vos clichés de votre chambre !
Le MAP Festival lance un appel à auteurs auprès des étudiants passionés de photographies. Trois lauréats à la Bourse MAP seront sélectionnés dont chacun recevra une bourse de 2000€ leur permettant de rendre possible leurs futurs projets photographiques. Leurs séries seront ensuite exposées pendant le festival Photo MAP Toulouse du 1 au 30 juin au Musée Paul Dupuy et les gagnants se verront rétribuer leurs droits d’auteur. Enfin, le Prix Mentor, créé par l’association FreeLens, lance un appel à projets. Suite à 5 sessions « coups de coeur », deux lauréats  participeront à la grande finale et tenteront d’obtenir le Prix Mentor. Elle aura lieu le samedi 3 juin 2017 à 14h00 au Musée Paul Dupuy.


© Yan Morvan


© Axel Morin

Toulouse MAP Festival
Du 1 au 30 juin 2017

Paul Dupuy
13, rue de la Pleau - Toulouse
Du mardi au dimanche de 10h à 18h

Georges Labit
17, rue du Japon - Toulouse
Du mardi au dimanche de 10h à 18h

Quai de la Daurade
Quai de la Daurade - Toulouse
Du mardi au dimanche
En accès libre

Galerie M
9, Rue Bouquières - Toulouse
Mardi, jeudi et vendredi de 14h à 18h30 - Mercredi et samedi de 10h à 12h-14h à 18h30

Les Olivétains
D26G, 31510 Saint-Bertrand-de-Comminges
Du lundi au dimanche de 10h à 18h